L'Ami de la Religion et du Roi

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Grâces reçues


Grâce de renouveau de vie spirituelle et de ferveur reçue lors du pèlerinage de la Légitimité au Puy-en-Velay :

Le Puy-en-Velay.jpg

 

Nous avons reçu ces jours-ci le témoignage suivant, qui tient en peu de mots mais qui illustre cependant de manière éloquente les grandes grâces dont le pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay peut être l'occasion. S'il y a - et nous en avons publié les récits - des grâces de guérison physique, les grâces de guérison intérieure, moins spectaculaire, ne sont toutefois pas les moindres.
Merci à T. qui a tenu à témoigner de la grâce reçue, et - par dessus-tout - merci à Notre-Seigneur et à Notre-Dame pour leurs bienfaits et leur sollicitude !

 

« Je vous fais parvenir la grâce que j’ai reçue lors du pèlerinage du Puy.

Jusqu’au pèlerinage au Puy en 2018 et ce, depuis presque une année, je m’étais fortement éloigné de la religion, ayant décidé de vivre ma vie. Je ne priais que très peu. Durant ce dernier pèlerinage, au cours de l’adoration guidée par vous-même, vos paroles ont suscité en moi un grand réveil de foi de façon instantanée. A partir de ce moment là, je me suis remis à prier de toute la ferveur de mon âme, priant par exemple un rosaire par jour (chose que je ne faisais pas avant). J’ai l’intime conviction d’avoir reçu du Ciel une immense grâce pour ce retour à la Foi. T. »

 

2 Saints Coeurs - Copie.jpg


19/06/2018
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Après le pèlerinage légitimiste au Puy : cela ressemble bien à une guérison... c'est en tout cas un motif particulier d'action de grâces !

Le mardi 7 juin dernier, l'un des participants au pèlerinage légitimiste au Puy-en-Velay, devait être opéré d'un glaucome dûment diagnostiqué, mais ce matin-là, lorsque le chirurgien a procédé aux ultimes examens préparatoires à l'intervention, il a constaté que l'opération n'était plus nécessaire et il l'a tout bonnement annulée...

En publiant le témoignage qui suit, nous n'entendons bien évidemment pas nous substituer au diagnostic des médecins ni au jugement de l'Eglise. Voilà pourquoi nous nous garderons d'utiliser le mot "miracle" puisque, pour l'heure, personne ne peut dire si cette notable amélioration constatée (au point, redisons-le, d'avoir eu pour effet immédiat l'annulation d'une intervention chirurgicale) est entière et définitive.
Toutefois, comme le disait l'ange Raphaël à Tobie, s' "il est bon de cacher le secret du roi (...), révéler et publier les oeuvres de Dieu est une chose honorable" (Tob. XII, 7), car nous ne pouvons pas douter que c'est ici l'oeuvre de Dieu - par la médiation de Ses saints - , et nous ne voudrions pas manquer à notre devoir de reconnaissance envers le Dieu des miséricordes, sous le prétexte d'une prudence trop humaine.

 

Laissons la parole à notre pèlerin qui, pour l'heure, entend rester dans l'ombre mais a consenti à nous écrire son témoignage :

 

Cathédrale du Puy  - la pierre des fièvres.jpg

 

Cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation du Puy-en-Velay : la pierre des fièvres,
pierre désignée par la Sainte Mère de Dieu à l'origine du sanctuaire comme lieu des guérisons qu'elle veut obtenir à ses fidèles.

 

« - MES YEUX : historique.

 

Vers le 22 avril 2015, je souffre de démangeaisons devenant brûlantes, avec l'impression de sable dans les yeux. Les paupières rougissent, enflent, s'infectent : le pharmacien consulté me donne une pommade  antibiotique...

30 avril 2015, je suis aux urgences du centre ophtalmologique de I.S. Diagnostic : inflammation aiguë avec chalazion ; on me prescrit une autre pommade antibiotique - anti inflamatoire, des lavages avec du sérum, des gouttes lubrifiantes.
Dans les jours qui suivent, les symptômes diminuent mais les paupières résistent en partie aux soins.

 

Je consulte trois ophtalmologistes : deux internes exerçant à ce cabinet médical pour les urgences à I.S., puis, le 27 mai 2015, un médecin à M...

Les internes ont  fait le bon diagnostic : blépharite aiguë infectée. 

 

Juillet 2015 : la même pommade antibiotique m'est prescrite par le généraliste, cette fois, en raison d'un orgelet énorme et d'une inflammation.

En septembre, de nouveau je souffre, je revois un interne qui renouvelle une ordonnance suivant un protocole classique : lavages avec sérum, compresses chaudes une fois par jour et massage des paupières, suivi d'application d'un gel stérile, gouttes lubrifiantes. 

 

5 octobre 2015. Consultation - prévue depuis six mois - avec le "patron", ophtalmologiste et chirurgien : toujours l'inflammation... C'est un médecin peu bavard : il me prescrit pour trois mois un antibiotique par voie buccale, en alternant trois jours par mois avec des gouttes oculaires et un autre antibiotique, et toujours le lavage avec du sérum, des compresses chaudes suivies d'un massage des paupières (glandes meibomius), le nettoyage avec un gel stérile et des gouttes lubrifiantes plusieurs fois par jour. Cela tous les jours.
Traitement "de routine" prescrit pour six mois, sauf que les antibiotiques sont au degré maximum.
Ma vie est rythmée par ces soins.  J'ai une surveillance régulière par le spécialiste.

 

Ce même 5 octobre 2015, on a même évoqué la pose de bouchons... 
Je réfléchis et m'interroge : "Jusqu'à quand mes yeux vont ils m'ennuyer ? Jusqu'à quand ces douleurs (jusqu'à ressentir l'impression que les yeux vont sortir de l'orbite), ces brûlures, ces démangeaisons intolérables ?" 
Pour conduire ou lire, c'est parfois difficile.  

 

Mars 2016 : contrôle.
Le docteur est mécontent car l'inflammation a diminué, mais persiste. Il m'informe, avec insistance, que le traitement est très long : pathologie chronique avec des hauts et des bas. La
 prescription est à peu près la même, mais ce jour là : "Vos paupières sont correctes, mais vous avez encore des manifestations inflammatoires, alors j'ajoute "Ikervis" (ciclosporine), prévu pour les cas rebelles. En plus, soyez prudent les jours de vent..."

 

Un an de douleurs, de démangeaisons intolérables, de brûlures, d'impression de grains de sable, de traitement contraignant, avec en plus un nouveau diagnostic : glaucome !

Le spécialiste me dit : "Attention ! Lorsque vous prendrez des médicaments vous êtes concerné par les contre indications se référant au  glaucome : c'est pour vous !" 

Ensuite, sortant une maquette, il m'explique que le liquide aqueux de l'oeil, subissant des pressions, déforme la cornée :  "Pour éviter les effets irréversibles (c'est-à-dire la cécité), je vais percer la cornée d'un trou microscopique à cet endroit précis, au moyen d'un rayon laser, pour permettre au liquide en trop de s'échapper et d'arriver dans la partie visible de vos yeux et d'être évacué".

Je reste paralysé, sans défense. Cependant je l'interroge pour savoir si cette intervention sera unique et où ?
- Cela se fait en une fois. 
Comme je me dirige vers la porte, il me demande de prendre rendez vous après avoir donné des instructions à la secrétaire.

Je suis ressorti très étourdi par cette consultation. 

Je réfléchis : laser = brûlure...
Impuissant, je patiente jusqu'au 7 juin, date qui a été fixée afin de me permettre de me rendre au pèlerinage légitimiste au Puy. 

Et je m'en remets au Seigneur.

 

Ce 7 juin je me rends donc au centre pour l'opération.
Je passe plusieurs examens préparatoires. Puis le médecin scrute longuement les croquis, l'échographie, avec les résultats, et me dit : 
"L'examen est bon ; il n'y a pas de tension ; je n'interviens pas. C'est bon !"
Un éclair me traverse : "Ça, c'est la Sainte Vierge ! Merci, Vierge Marie !"

Le médecin ajoute : "Cependant vous resterez sous surveillance pendant trois ans avec une consultation annuelle. D'ici là votre cataracte - légère - aura évolué, et peut-être aurai-je à intervenir si des modifications survenaient (glaucome). Pour l'instant, pas de problème".

 

Je repars avec le sempiternel traitement quotidien pour les paupières, qui est un autre problème, indépendant du glaucome disparu.

Je suis libéré, échappant à une intervention délicate aux suites longtemps douloureuses.

 

En m'allongeant sur la pierre noire (note 1), samedi, j'ai dit intérieurement et avec confiance : "Sainte Vierge Marie : libérez mon corps et mon esprit de tous les maux qui m'envahissent et entravent ma vie".   

 

Ce 7 juin au matin devant le médecin, j'ai immédiatement remercié mentalement la Vierge Marie. Est-ce elle ? Avec  le petit Roi Louis XVII  intercédant aussi pour moi ? Je le prie souvent, à la messe et en privé. Après la bénédiction de l'icône (note 2), je l'ai embrassée justement là où est le petit Louis XVII, au coin en bas à gauche...

 

Je réalise peu à peu que je suis passé à travers une épreuve délicate qui m'inquiétait. Alors louons la Sainte Trinité, Marie, Joseph, St Michel, mon ange gardien : tous évoqués dans mes oraisons : le monde céleste.
Rendons grâce : ALLELUIA ! »

 

Icône des martyrs royaux.png

La sainte Icône représentant les martyrs de la famille royale
exposée dans l'oratoire du Mesnil-Marie.

 

Note 1 : il s'agit de la "pierre des fièvres", dans la cathédrale du Puy, sur laquelle lors des apparitions qui ont fondé le pèlerinage à Notre-Dame du Puy, la Sainte Mère de Dieu a opéré des guérisons miraculeuses.

Note 2 : l'icône représentant les martyrs de la famille royale (LL.MM. les Rois Louis XVI, Louis XVII et la Reine Marie-Antoinette, ainsi que Madame Elisabeth) qui a été présentée et bénite lors de la conclusion du pèlerinage légitimiste, le dimanche 5 juin : icône réalisée afin de "relancer" la cause de béatification de nos martyrs royaux et déposée dans l'oratoire du Mesnil-Marie (lire plus en détail > ici).


14/06/2016
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