L'Ami de la Religion et du Roi

L'Ami de la Religion et du Roi

Articles de fond


Ressources liturgiques du Clergé de France pour s'acquitter de son devoir de prière pour le Roi

« En cette heure tragique de l’histoire humaine » (Pie XII), le premier Ordre du Royaume se doit de montrer l’exemple, éclairant et confortant le peuple chrétien. En effet, infidèle à sa mission et à l’ordre voulu par Dieu, la France s’enfonce toujours davantage dans la décadence, la crise et l’enfer d’une vie sans Dieu. Le Clergé catholique, de par le Sacrement de l’Ordre qu’il a reçu malgré son indignité, a un rôle essentiel à mener dans le plan de restauration de l’ordre divin, de réévangélisation de la France et de l’Occident, en remplissant pleinement son rôle d’intermédiaire, de médiateur entre Dieu et la France, confiée au Fils aîné de Son Église.

Depuis quelques décennies foisonnent en notre Patrie de belles initiatives en faveur de la France catholique : des neuvaines de prières ou Messes, au tout récent carillonnement des cloches (à la valeur exorciste) en faveur des Chrétiens d’Orient persécutés. Mais puisque la mission sacrée de la France passe par la restauration de son roi légitime, « fils aîné [du] Sacré-Cœur », ses ministres sacrés se doivent de renouveler et appliquer les protestations de fidélité de leurs ancêtres à leurs souverains, régulièrement affirmées lors des Assemblées du Clergé d’Ancien Régime et au serment de fidélité prêté à chaque investiture de bénéfice ecclésiastique.

Comment prier pour le Roi ? :

La première mission des ministres du Très-Haut étant d’assurer le Culte divin, prière publique de l’Épouse du Christ, c’est en la prière liturgique qu’évêques, prêtres, diacres, sous-diacres, séminaristes et religieux doivent concentrer le meilleur de leurs efforts.

L’offrande du Très-Saint-Sacrifice de la Messe

Pendant près de mille cinq cents ans, le Clergé de France a offert le Très-Saint-Sacrifice de la Messe pour le salut de ses souverains, la prospérité de la France et la fidélité de celle-ci à Dieu et à l’Église.

La célébration de la Messe pro Rege et Francia (individuelle, en triduum ou neuvaine) est donc le plus grand service que peuvent rendre les prêtres ; une tradition remontant à Anne d’Autriche et Monsieur Olier y consacre d’ailleurs le premier mardi de chaque mois par la célébration de la Messe votive de saint Michel.

L’offrande de l’Office divin

L’offrande de l’Office divin à l’intention de la France et du lieutenant du Christ, lors de la récitation du bréviaire ou lors du chant des Heures, est le second service du Clergé ; diacres et sous-diacres, religieux et religieuses s’y associent aux prêtres.

Les richesses de la sainte Liturgie :

La sainte Liturgie regorge de richesses que le Clergé se doit de connaître voire redécouvrir, et surtout répandre et dispenser, à travers :

  • les invocations
  • les bénédictions
  • les processions d’action de grâces ou de consécration
  • la solennisation des fêtes des saints rois et reines de France
  • les pèlerinages

Les invocations

Elles sont nombreuses :

  • Acclamations carolingiennes, strophe pour la France à l’O Salutaris Hostiaaprès la double élévation.
  • Prière pour le Roi après le dernier évangile de toutes les Messes et surtout de la grand’Messe dominicale (cf. Belgique et Royaume-Uni). En France, la prière pour le Roi était, avant la Révolution, prévue à la Messe comme suit :
    V/ Domine salvum fac Regem.
    R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.

    juste après l’antienne de communion, puis oraison pour le Roi après la dernière postcommunion sous la même conclusion :

    Quaesumus, omnipotens Deus, ut famulus Tuus N. Rex noster, qui Tua misericordia suscepit regni gubernacula, virtutum etiam omnium percipiat incrementa quibus decenter ornatus est, et vitiorum monstra devitare, hostes superare [1] et ad Te, Qui via, veritas et vita es, gratiosus valeat pervenire. Per Dominum nostrum

    Sous le bienheureux pape Pie IX, la S. C. des Rites confirma cet ordre liturgique, mais pour Napoléon III.

  • Prières fériales intercédant pour le Roi dans la « forme extraordinaire du rite romain ».
  • Prière pour le Roi au Canon de la Messe après la mention de l’évêque diocésain, au Præconium paschale le Samedi Saint, aux Litanies des Saints et comme oraison votive (collecte/secrète/postcommunion) comme le prévoit le Missel romain (Orationes diversæ), ainsi qu’aux Saluts du Très-Saint-Sacrement devant le trône du Roi des rois, ou comme prière spéciale, peut-être juste après l’angélus : verset Domine salvum fac Regem (Ps. XIX, 10) chanté trois fois, puis Gloria Patri et verset et oraison pour le Roi.

Les bénédictions

Bénédictions de drapeaux et d’objets de dévotion fleurdelysés, de bannière de sainte Jeanne d’Arc, de vœux privés de prière, voire de consécration à la France.

Les processions d’action de grâce ou de consécration

Processions d’action de grâces (comme celle du Vœu de Charles VII le 12 août pour le Recouvrement de la Normandie), de consécration (comme celle du Vœu de Louis XIII le 15 août), ainsi que de pénitence.

La solennisation des fêtes des saints rois et reines de France

Solennisation des fêtes des saints rois et reines de France, en premier lieu desquelles la Saint-Louis le 25 août ; de leurs anniversaires (800e anniversaire de la naissance de S. Louis et 12e centenaire de la mort de S. Charlemagne en 2014, tricentenaire de la mort de Louis XIV en 2015, etc.)

Les pèlerinages

Pèlerinages auprès de nos protecteurs (S. Michel, Ste Thérèse, S. Curé d’Ars), aux tombeaux de nos rois (Saint-Denis) ou des Apôtres de la France (S. Remi, S. Martin).

Autres actions possibles :

Fidélité aux prières révélées

Fidélité aux demandes du Seigneur, comme la prière pour la France révélée au Rédemptoriste Marcel Vân (1928-1959), dont la cause de béatification est en cours, afin que chaque Français la récite quotidiennement :

Seigneur Jésus, ayez pitié de la France, daignez l’étreindre dans Votre amour et lui en montrer toute Votre tendresse. Faites que, remplie d’amour pour Vous, elle contribue à Vous faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Vous rester à jamais fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre Votre règne dans tout l’univers. Ainsi soit-il.

Les associations de prière

Association de prières (confréries cléricales, etc.) selon le commandement du Seigneur :

Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père Qui est dans les Cieux. Car là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je Suis au milieu d’eux. (Matth. XVIII, 19-20)

et

Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira ; car quiconque demande, reçoit ; celui qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe. (Matth. VII, 7-8)

Vous êtes intéressé(e) par une telle association ? Contactez cette adresse

Dieu agrée la fidélité dans la prière :

Que tout clerc soit bien convaincu que ces prières liturgiques sont toutes-puissantes sur le Cœur de Dieu, d’un Dieu Qui a toujours montré en France Son soutien à la légitimité, comme le manifeste plus que tout l’épopée de sainte Jeanne d’Arc, envoyée restaurer Charles VII (malgré sa pusillanimité puis ses infidélités postérieures) face à un roi anglais pourtant catholique… Et n’oublions pas que contrairement aux autres pays, la fidélité des régnicoles en France n’est pas nostalgique, puisqu’à la mort d’un roi, un autre lui succède automatiquement : merveille des Lois Fondamentales !

Que le Clergé se souvienne bien que ce sont ses évêques qui, « en nom Dieu », ont confirmé et affermi les trois dynasties ayant régné sur la France. Les gouvernements passent, nous ne le savons que trop. Si Dieu nous exauce demain, il faudra que Son Clergé soit apte à encourager et soutenir le grand mouvement de régénération et rechristianisation de la société et de ses institutions. Aussi le Christ doit-Il nous trouver en état de veille…

Le Clergé doit faire de la mission de la France et de la restauration du Prince promis et espéré, le sujet de ses panégyriques, de ses sermons, de ses conférences, de ses exhortations, de ses discussions, rallumant le feu de la fidélité chez le peuple français, qui attend de vrais et courageux pasteurs.

Que les prêtres incitent tout particulièrement les familles et surtout les enfants à prier quotidiennement pour le Roi, multipliant invocations, neuvaines et sacrifices. Père des familles, le roi est en effet le principal garant de la protection de l’institution sacrée de la famille.

Qu’ecclésiastiques, religieux et laïques multiplient et approfondissent l’enseignement de la Chrétienté et de l’Histoire de la France catholique.

Qu’ils fassent eux-mêmes de la prière pro Rege et Francia le refrain de leurs oraisons jaculatoires, méditant sans cesse sur l’épanouissement admirable et la contribution au salut de nos ancêtres de la Royauté très-chrétienne en France.

« Demandez et vous recevrez » : la culpabilité des « orants » sera grande lorsque viendra l’Époux, s’Il ne les trouve pas vigilants. Qu’Il n’ait pas à reprocher à Son Clergé de ne Lui avoir pas demandé de toutes ses forces, naturelles comme surnaturelles, la restauration de la Chrétienté :

La civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la Civilisation chrétienne, c’est la Cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : « omnia instaurare in Christo » (S. Pie X : Lettre Notre charge apostolique aux évêques de France sur le Sillon, du 25 août 1910).

De l’unité nécessaire des religieux pour la légitimité :

Et puisque la valeur de nos actes repose sur la vertu de charité, c’est avec une grande amitié surnaturelle que les ecclésiastiques et religieux se doivent unir pour cette sublime mission, avec humilité et magnanimité, avec une âme d’enfants de Dieu, une espérance et confiance à déplacer les montagnes, en bannissant tout esprit de supériorité, de jalousie et d’acédie, et bénissant avec bienveillance et reconnaissance toute initiative en faveur du Beau, du Bien et du Vrai, en faveur de la Légitimité, pour une France catholique revigorée.

Afin d’approfondir et développer ces quelques lignes, nous recommandons à MM. les ecclésiastiques la lecture des très riches ouvrages de M. Alexandre Maral parus ces dernières années, en particulier La Chapelle royale de Versailles sous Louis XIV, cérémonial, liturgie et musique (Wavre, Mardaga, 2002).

À la demande de saint Pie X, qu’ils fassent leurs les testaments de S. Rémi, Charlemagne et S. Louis, et les œuvres du grand cardinal Pie.

Qu’ils récitent et méditent enfin cette prière des Francs :

Dieu Tout-puissant et Éternel, Qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église, avez établi l’empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire. Ainsi soit-il.

Abbé Louis de Saint-Taurin.


07/09/2015
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Pourquoi avoir choisi le titre : « L'Ami de la Religion et du Roi » ?

L'Ami de la Religion et du Roi en 1815.jpg

"L'Ami de la Religion et du Roi - journal ecclésiastique, politique et littéraire" est une publication catholique et royaliste, fidèle aux Bourbons, fondée en 1814 lors de la première Restauration, par Adrien Leclerc et Michel Picot.
La première parution date du 30 avril 1814, alors que Sa Majesté le Roi Louis XVIII n'était arrivé sur le sol du Royaume que depuis le 24 avril et qu'il ferait son entrée à Paris le 3 mai.
"L'Ami de la Religion et du Roi" paraîtra dès lors trois fois par semaine dans le format in-8°.
Interrompue pendant les Cents Jours, la publication reprit au retour de Louis XVIII.

 

Après la révolution de 1830, le titre fut modifié en "L'Ami de la Religion" : on comprend bien pourquoi...


Michel Picot décéda en 1840. Après lui, le journal fut dirigé jusqu'en 1848 par le baron Henrion, puis par plusieurs ecclésiastiques sur lesquels pèse l'influence de Monseigneur Félix Dupanloup : sous l'influence de ce dernier surtout, "L'Ami de la Religion" glissa vers le catholicisme libéral, avant de sombrer et de disparaître en 1862.

En reprenant en cette année 2015 le nom de cette publication de jadis pour titre de son blogue, la Confrérie Royale se réfère bien évidemment aux convictions fortes de la première période de ce journal, et non à son évolution postérieure à la révolution de 1830, et voit dans ces mots le résumé de son programme spirituel.
De toute notre âme, nous prions Dieu de nous préserver des infidélités libérales, recevant avec gravité l'avertissement de Saint Paul que les fondateurs du journal "L'Ami de la Religion et du Roi" avaient tenu à placer en exergue de cette publication : "Videte ne quis vos decipiat per philosophiam et inanem fallaciam : prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par des raisonnements vains et trompeurs " (Col. II, 8).

 

Vignette de l'Ami de la Religion et du Roi.jpg

Vignette originelle au frontispice de 
"l'Ami de la Religion et du Roi"
en 1814


07/09/2015
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Suggestions pour la prière des fidèles laïcs qui souhaitent être associés à la Confrérie Royale :

Tous les fidèles laïcs animés par de véritables convictions légitimistes doivent être convaincus qu'il n'y aura pas de restauration de la Royauté traditionnelle sans que les efforts humains soient préparés et soutenus par un fort mouvement spirituel.
Tous les fidèles laïcs animés par de véritables convictions légitimistes doivent donc avoir à coeur de prier pour Monseigneur le Prince Louis, aîné des Capétiens et successeur de plein droit de nos Rois : prier pour sa personne, pour la mission qui est la sienne, pour la charge qui pèse sur ses épaules, pour qu'il ait les forces physiques et spirituelles pour la mener à bien, pour qu'il soit pleinement réceptif aux grâces que le Ciel lui octroie.
En faisant cela, nous implorons par là-même des grâces abondantes pour la France, en si mauvaise posture : notre France qui doit entrer dans un processus de profonde conversion afin de revenir aux sources vives de sa vocation, pour la gloire de Dieu, pour le service de la Sainte Eglise, pour la santé morale et spirituelle des Français, et pour leur salut éternel...
 
Tous les fidèles laïcs animés par ces véritables et fortes convictions sont donc aussi invités à s'associer et à s'unir autant qu'ils le peuvent aux prières liturgiques que font monter vers Dieu, Roi des rois, à l'intention du Roi de France, les ecclésiastiques et les religieux de la Confrérie Royale.
 
10 ans de mariage.jpg
 
La famille royale à l'occasion du dixième anniversaire de mariage du Prince Louis et de la Princesse Marie-Marguerite (6 novembre 2004 - 6 novembre 2014)
 
Voici, de manière concrète, quelques indications pratiques pour ces fidèles associés à la Confrérie :
 
  • Prendre l'habitude d’ajouter - à nos prières du matin et du soir, à l'angélus... et à tous les moments où nous élevons nos âmes vers Dieu pendant la journée - le verset « Domine, salvum fac Regem » et son répons « et exaudi nos in die qua invocaverimus Te ! », suivis de l'oraison pour le Roi : « Quaesumus, omnipotens Deus, ut famulus Tuus Ludovicus. Rex noster, qui Tua misericordia suscepit regni gubernacula, virtutum etiam omnium percipiat incrementa quibus decenter ornatus est, et vitiorum monstra devitare, hostes superare, et ad Te, Qui via, veritas et vita es, gratiosus valeat pervenire. Per Dominum nostrum… »

    [ Traduction :
    V./ Seigneur, sauvez le Roi.
    R./ Et exaucez-nous au jour où nous Vous invoquerons.
    Nous Vous prions, ô Dieu tout puissant, pour Votre serviteur notre Roi Louis, qui par Votre miséricorde a reçu le gouvernement de ce royaume : qu'il reçoive aussi l'accroissement de toutes les vertus par lesquelles, ennobli comme il convient à son état, il évitera la laideur des vices, sera vainqueur des ennemis, et Vous soit assez agréable pour parvenir jusqu'à Vousn qui êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il ! ».]

  • Prier intérieurement pour le Roi pendant la Messe à la suite de la mention du pape et de l'évêque pendant le canon romain.

  • Recommander la personne et la mission de notre Roi, à Notre-Seigneur au cours de l'action de grâces après la Sainte Communion.

  • Offrir des communions (ou au moins des communions spirituelles) à l'intention du Roi, et chaque Elévation à la Messe.

  • Ne pas négliger d'offrir aussi de libres pénitences et sacrifices pour lui obtenir toutes les grâces qui lui sont nécessaires.

  • Quand on le peut, assister aux Messes du premier mardi du mois offertes pour la France par l'intercession de Saint Michel archange.

  • Faire de chaque 25 du mois une journée offerte spécialement à l'intention de notre Roi.
    Pourquoi le 25 ?
    Parce que c'est un 25 décembre que, par le baptême de Clovis le premier de nos Rois, la France est devenue un royaume chrétien et parce que toute la vitalité du Royaume découle de ce « pacte de Reims » ; parce que c'est aussi le 25 août qu'est célébrée la fête de Saint Louis, modèle de tous nos Rois, saint patron de beaucoup d'entre eux, et en particulier aujourd'hui céleste protecteur de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon et de Monseigneur le Dauphin son fils aîné.

  • Dire peut-être une dizaine du chapelet en famille aux intentions de la Confrérie.
    Celui Qui a dit « 
    Laissez venir à Moi les petits enfants » ne les exclut pas de Ses cercles de prières…

  • Placer une image du Prince ou de la Famille royale à l’oratoire familial (la Confrérie fera son possible pour vous permettre de trouver les plus belles).

 
Ce sont là quelques indications mais il n'y a évidemment pas de limites au zèle et à l'amour spirituel que nous portons à notre Prince.
 
frise avec lys naturel.gif

09/09/2015
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