ATTENTATS ISLAMISTES A PARIS LE 13 NOVEMBRE 2015
130 morts, 350 blessés dont une centaine en état très grave, voici le lourd bilan des attentats islamistes accomplis à Paris ce 13 novembre 2015. L'état d'urgence a été décrété dans tout le pays, et les frontières fermées.
Prions pour les victimes... ainsi que pour les coupables : les bourreaux et les irresponsables. Prions pour la France et le Roi de manière plus fervente par le saint rosaire, contre l'islamisme et le laïcisme.
Communiqué du Secrétariat de Mgr le Duc d'Anjou
« Au moment où la lâcheté provoquant l'horreur endeuille Paris et la France toute entière, je fais part de ma profonde émotion. Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leur famille. Aux morts et aux blessés innocents. Aux gardiens de la sécurité et de la santé. Au-delà de la douleur et de l'indignation, face à cet acte de guerre, il appartient à tous d'être responsables et confiants en l’avenir. Comme en d'autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l'union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs, puisées aux sources de son histoire ». Louis de Bourbon, duc d’Anjou
Pour nous, Chrétiens, à la suite de Monseigneur le Duc d’Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, il ne s’agit pas seulement de « penser » mais aussi de prier .
Prier :
1) pour le salut des âmes de ces victimes décédées (car, il convient de le rappeler, Dieu – qui est hors du temps – , en considération des prières faites après l’événement, peut accorder des grâces, notamment en ce qui touche à la conversion, au repentir et au salut éternel, reçues par ces victimes au moment de leur mort) ;
2) pour les blessés, afin de les soutenir et pour leur obtenir des grâces de guérison (physiques, psychologiques et spirituelles) ;
3) pour leurs proches qui portent le poids du deuil ou qui se resserrent auprès de leurs blessés ;
4) pour la France…
Vous remarquerez très particulièrement la dernière phrase de ce communiqué qui, malgré sa concision, n’en est pas moins lourd d’un message fondamental : « Comme en d’autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l’union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs puisées aux sources de son histoire ».
C’est bien là, malgré les nécessaires pudeur et sobriété imposées par les circonstances, une manière non équivoque de rappeler a) que la France – de nos jours – a perdu toute grandeur (puisqu’on ne peut retrouver que ce qui a été perdu), et b) que les valeurs qui ont toujours fait la force et la constance de la France ne sont pas les prétendues "valeurs de la république", mais bien les authentiques principes qui ont présidé à la naissance de la France il y a plus de quinze siècles : l’alliance scellée dans les fonts baptismaux de Reims, aux sources de notre histoire.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Coeur
Honteux communiqué de l'Etat islamique (clairement antichrétien)
"Dans une attaque bénie dont Allah a facilité les causes, un groupe de croyants des soldats du Califat, qu’Allah lui donne puissance et victoire, a pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la Croix en Europe, Paris. Un groupe (…) s’est avancé vers ses ennemis cherchant la mort dans les sentiers d’Allah, secourant sa religion, son Prophète et ses alliés. (…) Allah a conquis par leur main et a jeté la crainte dans le coeur des croisés dans leur propre terre. Huit frères portant des ceintures d’explosifs et des fusils d’assaut ont pris pour cible des endroits choisis minutieusement à l’avance au cœur de la capitale française, le stade de France lors du match des deux pays croisés la France et l’Allemagne auquel assistait l’imbécile de France François Hollande, le Bataclan (…) ainsi que d’autres cibles dans le dixième et onzième arrondissement et ce, simultanément. (…) Le bilan de ces attaques est de minimum 200 croisés tués et encore plus de blessés, la louange et le mérite appartiennent à Allah".
Témoignages
« L’ambiance était très joviale. Le groupe jouait depuis environ une heure. Ils venaient de dire « On vous aime Paris » et avaient entamé la chanson Kiss the Devil (Embrasse le diable) avec les paroles : I Meet the Devil And this Is His Song (Je rencontre le diable et voici sa chanson) », quand on a entendu très clairement des détonations derrière la porte d’entrée. Célia: «Comme le concert était rigolo, j’ai cru à des pétards et comme je n’aime pas ça, je me suis écartée de Benjamin vers la droite. J’ai reçu un truc dans les fesses, j’ai vu bien plus tard que c’était un éclat de balle ».
Témoignages dans Le Figaro du 14 novembre 2015.
"Il y a quelques semaines, sur une station radiophonique du réseau de la RAI, au cours d'une émission de début d'après midi, un document audio vieux d'un demi-siècle a été retransmis, qui était resté imprimé dans ma mémoire (Robi Ronza est né en 1941). Il s'agissait de la nouvelle publiée le 22 novembre 1963 de l'assassinat du président américain John F. Kennedy, qui avait eu lieu ce jour-là à Dallas. L'annonceur concluait en informant qu'à partir de ce moment, en signe de deuil, la RAI allait suspendre ses émissions (une interruption, qui à l'époque, si je me souviens bien, dura pendant plusieurs heures). C'était encore le temps où la radio et la télévision avaient un monopole absolu en Italie, il n'y avait donc pas de risque qu'un concurrent pût en tirer profit.
Faire une telle remarque, cependant, a quelque chose d'anachronique: si la RAI avait eu à l'époque des concurrents, nul doute que ceux-ci auraient fait de même.
Ce qui frappe dans cet épisode, c'est qu'il nous fait clairement comprendre combien les médias ont reculé depuis lors en matière de respect pour la capacité de jugement des gens ordinaires, en somme, pour la liberté de chacun d'entre nous. J'avais complètement oublié qu'à l'époque, c'est ce que l'on faisait en cas de grand deuil, mais en écoutant l'émission, ma mémoire s'est réveillée. Et me sont donc revenus à l'esprit les motifs pour lesquels on suspendait les émissions de radio ou transmettait uniquement de la musique classique: c'est parce que l'on voulait laisser aux gens leur espace de réflexion et de méditation personnelle.
Aujourd'hui, en revanche, dans de tels cas, les chaînes de télévision et les stations de radio font la course pour se précipiter sur la scène de l'accident, le submergeant sous une avalanche d'images pour la plupart toujours les mêmes, répétées des centaines de fois (contribuant ainsi à disproportionner l'événement), de commentaires improvisés et inutiles, d'anecdotes sans intérêt, de détails tragiques et sans espoir, de paroles de témoins abasourdis pris au piège de journalistes à la chasse aux émotions et ainsi de suite. Selon les cas, au moins pendant un jour ou deux, mais aussi parfois pendant des semaines. Au contraire du silence ou de la musique classique dont il a été question, tout doit servir à éviter le jugement et la réflexion des gens.
Les auditeurs de la radio, les téléspectateurs sont considérés et traités non comme des personnes , mais comme des sacs vides à remplir d'émotions par ailleurs de courte durée dont le «précipité» est un désespoir sceptique et impuissant envers la réalité et le monde dans lequel nous vivons.
Certes, le noble silence radiotélévisuel d'alors n'est plus possible aujourd'hui. Il me semble toutefois qu'au moins dans des circonstances exceptionnelles, une alternative au bavardage planétaire permanent actuel pourrait être imaginée".
Robi Ronza (1er janvier 2013), article opportunément rappelé par Béatrice.
"2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales".
Alinéa 2 de l’article 11 de la loi de 1955
Requiescant in pace.