1793 - 16 octobre - 2015
Anniversaire du Martyre de la Reine
« C'est dans le malheur qu'on sent davantage ce qu'on est ».
(Marie-Antoinette)
« Peu avant que la forme humaine ne se brise, le chef-d’œuvre impérissable est achevé, car à la dernière heure de sa vie, à la toute dernière heure, Marie-Antoinette, nature moyenne, atteint au tragique et devient égale à son destin ».
(Stefan Zweig)
« C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois : je viens d'être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments... Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j'ai été élevée, et que j'ai toujours professée. N'ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop, s'ils y entraient une fois, je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu connaître depuis que j'existe. J'espère dans Sa bonté qu'Il voudra bien recevoir mes derniers vœux... ».
(Marie-Antoinette à Madame Élisabeth, le 16 octobre 1793 à 4h30).
> Commentaire de feu le R.P. Jean Charles-Roux.