L'Ami de la Religion et du Roi

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En ces attentats...

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Lettre

aux membres et amis de la Confrérie royale

suite aux innombrables attentats en général,

et plus particulièrement à celui commis près de Rouen en ce jour

 
 
le mardi 26 juillet 2016
Fête de sainte Anne
 
 
 
Chers Amis,
 
         Pas un jour sans que l’on n’entende parler d’un attentat islamiste.
Nous savions que les événements s’accéléraient, mais pas que les attaques contre l’Église viendraient si tôt (de la part de l’islam, s’entend, car de la part des laïcistes, elles sont légion depuis belle lurette).
         Voici que non seulement les policiers ne sont plus en sécurité chez eux, ni les foules dans la rue : maintenant les prêtres sont assassinés à l’autel. En ce centenaire des apparitions de Fatima, les mises en garde de la Très Sainte Vierge prennent chaque jour une actualité plus manifeste. Les évêques tombés, les prêtres jonchant le sol : nous y voilà.
 
         L’incurie des élites politiques en premier lieu, qui se contentent de communiqués sur les réseaux sociaux (nous prévenant qu’il va falloir vivre avec !!!), de faire des visites sur les « lieux du crime »,  de donner lieu à des soupçons de recel de preuvesde renforcer leur soutien aux rebelles « modérés » et sanguinaires syriens (qui viennent de décapiter un enfant), d’étendre encore plus le « droit du sol », alors que le pays attend des réactions fortes et efficaces contre les causes de ces attentats. La complicité des media qui crient au « pas d’amalgame ». L’incurie des élites religieuses, qui ont également leur part de responsabilité, en faisant passer l’envahisseur pour l’incarnation de Dieu cherchant asile, et en travestissant le langage pourtant clair et non laxiste de l’Église sur la gestion de l’immigration !
 
Quand éclata la Révolution, les élites étaient également corrompues. Mais que nos ancêtres, à part de notables exceptions, voire quelques provinces de France comme la Vendée surtout, ne se sont-ils servis davantage de tous les moyens surnaturels que l’Église leur enseignait ? Sans parler bien évidemment des moyens naturels…
 
         Combien se moquent de notre Confrérie et de son objet : pensez donc ! « Prier pour le Roi ?! N’y a-t-il pas plus important ni plus sérieux ? ». Je leur renvoie la question : êtes-vous donc si satisfaits de la marche du monde que vous voulez vous enfoncer toujours plus dans l’anarchie ou la dictature ? Le terrorisme et l’irénisme ?
         Oui, « à la France, il faut un roi », mais pas n’importe lequel : le roi, celui que Dieu indique par les Lois fondamentales du Royaume et qu’espère tout Français bien né… et réveillé ! Nous avons de plus la grâce d’avoir un roi légitime bien conscient et au fait de la situation actuelle.
         Nous avons besoin, nous Français, du premier Prince de la Chrétienté, du Fils aîné du Sacré-Cœur, du garant des libertés de ses peuples, du Défenseur attitré de la Sainte Église Romaine, des Chrétiens d’Orient… et des Chrétiens d’Occident !
Nous avons instamment besoin, et demandons d’autant plus vivement, que le Christ règne véritablement dans les cœurs, dans les intelligences, dans les lois, dans les écoles, dans les cours et dans les tribunaux.
 
         Seigneur, au niveau politique, tout peut changer très rapidement. Nous ne Vous demandons pas seulement la restauration du Roi Très-Chrétien : nous Vous demandons la conversion des pécheurs – et tout d’abord des Catholiques eux-mêmes. Nous Vous demandons la conversion des cœurs, des intelligences de nos compatriotes. Nous Vous demandons un zèle – éclairé par la raison et nourri par la foi – pour ceux qui devront entourer le Roi, pour nos soldats et leurs chefs, pour tous nos compatriotes : toute une Civilisation chrétienne est à reconstruire et à assurer, saint Pie X nous l’affirmait il y a à peine cent ans.
        
         Que faire concrètement ? Chacun doit s’interroger et agir, selon sa place dans l’Église et le Royaume, selon sa dignité, ses capacités.
         En premier : ouvrir les yeux et comprendre la situation objectivement et de manière réaliste. Cela est fondamental : sainte Jeanne avait bien conscience des raisons de la « grande pitié au Royaume de France », et ses contemporains souffraient aussi.
          Ensuite, savoir les analyser avec un regard surnaturel, et avoir sous le regard l’histoire générale du salut, de l’Église et de la France.
      Et, nous souvenant des multiples mises en garde et conseils de Notre-Dame au cours des nombreuses et connues manifestations de son amour miséricordieux pour ses enfants, se mettre enfin à la prière.
         A la prière personnelle, plus assidue ; au chapelet, si possible familial. Prions le chapelet de la Divine Miséricorde, chaque jour à 15h. Il est gravement coupable de ne pas se mettre à prier assidûment pour la France… et le Roi ; unissons-y les âmes pures des enfants, et rendons-nous nous-mêmes agréables à Dieu par l’état de grâce, surtout si nous en sommes éloignés par des vices ou des « situations irrégulières ».
 
          Aujourd’hui, à cause de l’incurie très coupable de nos « gouvernants » et aux péchés publics des nations (sans parler de nos propres péchés personnels), les châtiments sont une évidence pour tous, du moins dans leurs réalisations ; beaucoup de sots, hélas, n’en comprendront pas les vraies causes.
         Nous pouvons être pris en otages, blessés, torturés, égorgés à n’importe quel instant, n’importe où, par ceux que les media du régime appellent « déséquilibrés, forcenés, radicalisés ». L’un de nos confrères de Rouen – M. l’abbé Jacques Hamel, prêtre de 86 ans – et plusieurs de ses fidèles viennent d’en faire l’amère expérience : requiescant in pace.
          A tout instant, il nous faut, grâce à une hauteur de vue et en sachant que l’heure est grave (les Français vont-ils enfin le comprendre ?), nous comporter comme nous souhaiterions le faire si nous pouvions préparer notre mort.Les circonstances sont indépendantes de notre volonté, pas notre réaction ! Si dimanche prochain, un mahométan-en-cohérence-avec-le-Coran fait irruption dans notre église, dans notre maison, dans le magasin où nous nous trouverons : sachons redire ces paroles : Seigneur sauvez la France, sauvez le Roi ! Par ces paroles, vous ne vous réfugiez pas dans un rêve hors sujet – comme tant nous le répètent sans aucun esprit surnaturel – : vous portez à Dieu l’intérêt des âmes des millions de nos frères, des Français, des Catholiques et de ceux qui depuis cinquante ans ne connaissent plus Dieu ; afin que la volonté du Seigneur s’accomplisse, que Son règne arrive vite, et que la France renoue avec sa mission de fille de Dieu, sans quoi saint Remi ne nous a pas caché les malédictions qui s’ensuivraient.
             Je ne vous appelle pas, mes Frères, à la seule prière : en réfléchissant à ce qui peut nous arriver demain, vous vous préparez aussi à agir héroïquement contre les terroristes : un homme averti en vaut deux. Apprenez également à ne pas donner votre confiance à ceux qui la trahissent. Qui osera encore parler d’« état de droit » ? Le régime vacille incontestablement.
 
            A chaque instant, nous pouvons comparaître devant Dieu et répondre de notre vie : le sachant, il n’y a pas à paniquer mais à vivre enfin en conformité avec notre foi : en état de grâce, dans la piété et le zèle pour Dieu, dans la pratique des vertus et l’intelligence de la réalité. Ainsi, Dieu régnera dans la société entière, enfin paisible.
           Les Saints ont été confrontés aux irruptions du mal, au mystère de l’iniquité : au lieu de blasphémer le saint Nom de Dieu, voyons – avec notre raison et notre foi – comment nous préparer à être, si Dieu le veut, Ses témoins.
 
         En ce jour, la consécration à la Couronne de France et à son salut, à laquelle plusieurs parmi nous se sont engagés par vœu, prend tout son sens. Puissent les indécis le comprendre, et les pusillanimes, y trouver une vraie force.
         A l’instar des grands prophètes et patriarches de l’Ancien Testament, de nos rois et pontifes de l’histoire de France : soyons les Saints que le Seigneur attend de nous, dans cette période troublée et décisive. Combien parmi les premiers Disciples se rendirent compte, le Vendredi Saint, qu’ils avaient affaire à l’événement majeur de l’Histoire du monde, et que leurs actes (courageux ou lâches) seraient éternellement publiés ? Que cela nous serve de salutaire leçon !
 
         Nous célébrions hier la fête de saint Jacques Matamoros : que ce grand apôtre, l’un des trois privilégiés de Notre-Seigneur, le Patron de la Reconquista en Espagne, intercède pour notre Europe, avec saint Louis et saint Charlemagne, aux pieds de la Majesté divine.
           Que sainte Anne, grand-mère du Messie, nous Le rende favorable.
         En ce mois du Très-Précieux Sang, que le Seigneur nous fasse bénéficier de toute la virtus qu’Il contenait. Et comme le demandait le Roi martyr, Louis XVI : que son sang et celui des Français ne retombe pas sur nous, mais soit enfin pour nous semence de conversion, de paix et prospérité.
 
Répétons ces jours-ci la prière des intercesseurs, chantée par l’Église aux époques de calamités :
         Parce Domine, parce populo Tuo. Ne in aeternum irascaris nobis.
Pie Jesu Domine, dona eis requiem sempiternam.
            (Seigneur, épargnez Votre peuple ; ne Vous irritez pas contre nous pour l’éternité. Miséricordieux Seigneur Jésus, donnez-leur le repos éternel)
 
           Contre tout espoir, Jonas appela à la conversion Ninive – aujourd’hui Mossoul, l’une des premières villes occupées par l’État islamique –, et cette cité païenne se convertit. Serons-nous moins forts que Jonas ? Les Français, moins réceptifs que les Ninivites ?
           L’archevêque de cette ville nous l’avait pourtant prédit il y a deux ans : ce qui nous arrive vous arrivera bientôt, en Occident.
            Voici ce que saint Paul nous prêchait, il y a une semaine, juste après l’attentat de Nice (9e dimanche après la Pentecôte, même liturgie que celle du sacre de Charles VII en 1429…) : « Toutes ces choses leur sont arrivées en figure, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes arrivés à la fin des temps. Ainsi donc que celui qui croit être debout prenne garde de tomber. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été humaine ; et Dieu, Qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, avec la tentation, Il ménagera aussi une heureuse issue en vous donnant le pouvoir de la supporter » (I Cor. X).
 
           Souvenons-nous de la grâce la plus importante à demander : celle de la persévérance finale (il est si facile et humain de tomber et de manquer à sa mission !).
            Prions les uns pour les autres.
Et surtout : faisons dire des Messes pro Rege et Francia ! Il vous reste quand même encore plusieurs dizaines de milliers de prêtres pour cela. Le saint sacrifice de la Messe demeure la prière et l’acte le plus efficace, comme le rappelait notamment le saint Padre Pio.
 
Que revive le saint Royaume de France ! Vive le Roi !
Et que vivent pour l’éternité les victimes de l’islam et du laïcisme.
 
Pro Rege et Francia
Ad pristinum Regnum restituendum
 
Abbé Louis de Saint-Taurin +


26/07/2016
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