L'Ami de la Religion et du Roi

L'Ami de la Religion et du Roi

Lettre mensuelle - 25 mai 2020

Lettre mensuelle aux membres
et amis de la
Confrérie Royale
                        
25 mai 2020
                            

Bien chers Membres et  Amis de la Confrérie Royale,
                                 
Avec cette lettre mensuelle pour le 25 mai 2020, vous trouverez quelques changements : la Confrérie Royale en effet, se dote d'un nom de domaine et d'un site internet propre qui va remplacer les deux blogues en service depuis notre fondation.
Vous le trouverez à l'adresse suivante :  https://confrerieroyale.com/.
                     
L'envoi de la lettre mensuelle et des messages ou discours de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon se fera désormais au moyen de cette lettre d'information liée au site, et nous en avons fait un premier essai hier (dimanche 24 mai) avec l'envoi de cette lettre que nous publions aussi pour la dernière fois sur ce blogue de l'Ami de la Religion et du Roi.
Nous avons automatiquement transféré dans le moteur d'envoi du nouveau site, les adresses de tous nos abonnés au blogue "l'Ami de la Religion et du Roi" et celles de tous les membres de la Confrérie dont nous possédions les adresses électroniques : il sera bon, à l'occasion que nous sachions si tout ceci fonctionne bien correctement et si vous recevez bien ces envois !....
Certains d'entre vous en effet nous ont déjà signalé que la lettre envoyée ce 24 mai via le nouveau site est arrivée dans leurs courriels indésirables (spams) : merci de vous assurer 
L'adresse électronique de la Confrérie va changer et, même si le site n'est pas encore tout à fait achevé, vous pouvez dès à présent y retrouver les textes principaux de la Confrérie Royale et, en "archives", tous les messages de notre Roi que nous avions publiés sur nos blogues, ainsi que toutes les anciennes lettres mensuelles à la Confrérie et les circulaires de votre Prieur à l'occasion des grandes étapes de l'année...
Certainement beaucoup de choses sont encore à perfectionner... cela viendra : merci pour votre bienveillante patience.
Plus que jamais, prions pour notre Roi légitime et pour la France,
avec zèle et générosité...
Merci à tous pour votre fidélité !
                         
                                                Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
                                                                                          Prieur.

 

Domine, salvum fac Regem !
                        

La fête de l’Ascension que nous avons célébrée il y a quelques jours est sûrement un très bon antidote au découragement. Ce découragement, ce pessimisme, voire cette lâcheté, sont actuellement prégnants au sein de l’Église, particulièrement en France. Dans le contexte épidémique que nous vivons, nous avons pu voir, et cela est une réelle cause de tristesse, l’attitude peu courageuse de nombreux pasteurs, et en premier lieu de nos évêques.

                                       

Le manque d’esprit surnaturel, la soumission totale à l’État, même quand celui-ci outrepasse ses droits vis-à-vis de l’Église, ont été peu édifiants et ont déçu beaucoup de chrétiens. Toutes les personnes sensées et qui ne versent pas dans un « surnaturalisme » déséquilibré très peu en accord avec la religion de l’Incarnation savent que la prudence doit être de mise dans un contexte d’épidémie tel que nous l’avons connu. Par le passé, l’Église avait déjà pris des mesures pour suspendre l’assistance des fidèles à la sainte messe. Cependant, cela se faisait toujours dans un esprit surnaturel et avec l’assurance que l’Église prenait ces mesures librement. L’État peut faire des recommandations, mais il n’a en aucun cas le pouvoir de contraindre la société fondée par Jésus-Christ lui-même pour le salut des hommes à fermer ses églises. N’en déplaise à nos « laïcards », l’Église catholique est au-dessus de l’État, en raison de sa fin surnaturelle et de son chef qui est Jésus-Christ lui-même, représenté par son vicaire en la personne du pape. Ce grand principe est bien sûr combattu par notre société anticléricale et matérialiste, cela ne nous étonne guère. Mais que nos évêques, successeurs des apôtres l’aient oublié, cela nous met dans une grande souffrance. Savent-ils encore ce que sont leur état et leur mission ? Croient-ils encore à ce qu’ils font ? Dieu seul sonde les reins et les cœurs, mais on est bien obligé de juger un arbre à ses fruits.

                       

Si cette attitude épiscopale déçoit et attriste, elle ne doit en aucun cas nous décourager. Les apôtres entre la Passion de Notre-Seigneur et la Pentecôte ne se distinguaient pas non plus par un courage à toute épreuve. Ce fût la venue du Paraclet, du Saint-Esprit, qui changea tout et qui donna aux apôtres cette force et ce courage tout surnaturels qui les poussèrent à annoncer l’Évangile au monde entier. Les apôtres, au moment même de l’Ascension, ne comprennent toujours pas ce qui se passe et la mission de Jésus. Dans l’évangile de la messe (Marc 16, 14-20), nous voyons que le Seigneur reproche aux apôtres leur incrédulité et leur dureté de cœur face au témoignage de ceux qui l’avaient vu ressuscité. Les apôtres pensaient encore que le Messie était venu pour restaurer la royauté d’Israël (Actes 1, 6), ne comprenant pas que sa mission dépassait infiniment cette vision terrestre.

                          

Lorsque Jésus est élevé au Ciel pour s’asseoir à la droite de son Père, les apôtres se sentent un peu abandonnés, ils ont du mal à voir comment accomplir leur tâche sans leur Seigneur. Pourtant, quelques temps après, alors qu’ils étaient réunis au Cénacle, le Saint-Esprit descend sur eux et par ses dons en fera des missionnaires zélés, allant pour une grande partie d’entre eux jusqu’à la mort pour annoncer cette Bonne Nouvelle faite chair et le salut qu’elle apporte.

                                    

A quelques jours de la fête de la Pentecôte, réjouissons-nous de cette puissance du Ressuscité monté aux Cieux, remercions-le pour le Saint-Esprit qu’il a envoyé. Prions-le particulièrement pour qu’il nous donne sa force, sa charité, que nous puissions en témoigner dans notre société amnésique de Dieu. Prions pour que les successeurs des apôtres se rappellent de leur mission surnaturelle et s’y conforment avec courage. Enfin, prions également pour que Dieu permette en France le retour d’un État respectueux des droits de l’Église et soucieux d’établir la royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ, comme le firent nos rois de jadis, et comme le recommande souvent le Prince Louis de Bourbon, leur successeur légitime.

                            

Abbé Florian de Sauvigny

                             

Prière des Francs :
                        

Dieu tout-puissant et éternel, qui avez établi l'empire des Francs
pour être par le monde, l'instrument de votre très divine volonté
et le glaive et le rempart de votre sainte Eglise,
nous vous en prions,
prévenez toujours et en tous lieux, par votre céleste lumière,
les fils suppliants des Francs, afin qu ils voient clairement
ce qu'il faut faire pour établir votre règne en ce monde,
et que, pour réaliser ce qu'ils auront vu,
ils deviennent toujours plus puissants,
par la charité et la bravoure.
Par le Christ notre Seigneur.

                                        

 

Ainsi soit-il.



25/05/2020
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